Aujourd’hui, elle se consacre essentiellement à dessiner des portraits sur le vif, où elle représente le modèle dans son intérieur, attachant une attention particulière à cet environnement, symbolisant pour elle l’expression de la personnalité des modèles. Ces dessins sont réalisés directement devant le modèle, à l’encre de Chine, sans ébauche ni repentir. Christelle Téa cherche la ressemblance mais pas le réalisme, car dessiner est pour elle sélectionner les éléments les plus signifiants dans la complexité du visible. Christelle Téa se consacre aussi aux vues d’intérieurs, dessinées comme des portraits sans modèle, ainsi qu’aux paysages. Dans ces œuvres, elle décante une matérialité pour faire apparaître l’essence de sa perception.

Christelle Téa a effectué plusieurs résidences d’artistes au musée national Jean-Jacques Henner à Paris, à Saratha Vilas en Inde du Sud, à Budapest, à l’Aquarium de Paris,

Elle a exposé au musée national Jean-Jacques Henner à Paris, à la Propriété Caillebotte et au musée Cognacq-Jay.

Parmi les collections du Kiscelli Museum à Budapest, Clark Art Institute aux États-Unis, dans les musées parisiens tels que le musée de la Vie romantique, le musée Cognacq-Jay, le Petit Palais, la Fondation Custodia, le Palais Galliera, le musée national d’Histoire Naturelle, à la Bibliothèque Mazarine, à la Bibliothèque de l’Institut de France, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, à la Bibliothèque de l’Arsenal, de Ralph Lauren, d’Idem Paris et des collections privées.

Langues parlées : français, anglais et teochew

Crédit photo : © Fabrice Le Dantec