Les Incontournables
Plus loin que la péninsule, au-delà du 66e parallèle, des rivages vierges, des îles quasiment inexplorées et des mers bordées de barrières de glace monumentales s’étendent aux confins de l’Antarctique. Explorez ces lieux mystérieux, aux portes du pôle Sud.
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Explorez l'extrême Sud antarctique
Les incontournables
Plus loin que la péninsule, au-delà du 66e parallèle, des rivages vierges, des îles quasiment inexplorées et des mers bordées de barrières de glace monumentales s’étendent aux confins de l’Antarctique. Explorez ces lieux mystérieux, aux portes du pôle Sud.
Naviguer au plus près du pôle Sud, en mer de Ross
La mer de Ross, en partie recouverte par la plus grande plateforme glaciaire de l’Antarctique, est le plus vaste sanctuaire marin du monde. Située à quelques centaines de kilomètres du pôle Sud, elle fut la porte d’entrée de l’exploration vers ce point mythique. C’est de ses rivages que s’élancèrent Amundsen et Scott en 1911 et 1912. Des vestiges émouvants sont précieusement conservés pour préserver la mémoire des héros de l’âge d’or de l’exploration polaire.
Admirer les plateformes de Larsen en mer de Weddell
Au sud de la mer de Weddell les plateformes de Larsen s’étendent sur des milliers de kilomètres, prolongeant la calotte glaciaire sur l’océan Austral. Ce rempart naturel contre l’érosion vêle de gigantesques icebergs tabulaires, laissant alors apparaître un écosystème marin sous-glaciaire vierge de toute anthropisation, emprisonné sous les glaces depuis des dizaines de milliers d’années. Un monde inexploré qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.
Partir à la recherche des manchots empereurs
Explorez les latitudes les plus australes du Continent Blanc, et abordez des rivages intacts, où s’épanouit une faune endémique. Récompense ultime : la rencontre avec le manchot empereur, emblème de l’Antarctique. Sa survie dépend étroitement de sa capacité de de thermorégulation sociale, véritable bouclier pour affronter les températures extrêmes de l’hiver austral.
Tenter de percer le mystère des îles Charcot et Pierre Ier
Approcher les îles Charcot et Pierre Ier, c’est se retrouver dans la peau des premiers explorateurs, sondant les côtes pour tenter de définir les contours inconnus de ce continent qui s’esquissait au fur et à mesure de leurs exploits. Recouvertes d’une épaisse calotte glaciaire, seuls quelques êtres privilégiés ont pu fouler leurs rivages énigmatiques et naviguer dans ces eaux glaciales habitées par une faune énigmatique, comme le phoque de Ross, une espèce très rarement observée.
Rendre hommage à Jean-Baptiste Charcot dans la baie Marguerite
Au sud de la péninsule, le site abrité de la baie Marguerite est l’un des plus envoûtants de l’Antarctique. Les icebergs se reflètent dans le miroir intense du bleu glacial de l’océan Austral qui abrite de nombreux cétacés, des phoques léopards ou encore des manchots Adélie. Cartographiée pour la première fois par l’expédition menée par Jean-Baptiste Charcot entre 1908 et 1910, ce magnifique site naturel fut baptisé en l’honneur de sa femme, Marguerite.